L'association

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CoAssurer est une association de loi 1901. Elle est née du désir de deux amis de mettre l'innovation au service de l'émergence de nouveaux communs dans tous les aspects de la société.

Les membres appartiennent tous Ă  un groupe

Les groupes réunissent des membres de l’association qui mettent en commun leurs cotisations pour se dédommager mutuellement contre le vol de vélo. Pour rejoindre un groupe, il faut être invité par un membre de l’association qui en fait déjà partie.

Tous les membres peuvent participer Ă  la vie interne

Si vous souhaitez vous engager plus, vous pouvez devenir membre actif de l’association et participer à sa vie démocratique, notamment à ses assemblées générales. Contactez-nous à cette adresse si vous êtes intéressé : bonjour@coassurer.org.

Un bureau et un conseil élus démocratiquement

CoAssurer attache une grande importance à sa démocratie interne. Le Conseil d’administration et le bureau sont élus démocratiquement en assemblée générale. Tous les membres qui ont choisi de s’engager en devenant membre actif ont une voix.

Jérémie Defretin

Co-fondateur/Membre du Bureau

Jeremie est un cycliste convaincu qui laisse dormir son vélo acheté d'occasion dehors tous les soirs. Il est aussi actuaire et assure le pilotage de fonds d’épargne de grands groupes depuis presque 10 ans. Il trouve que les assurances ne sont pas adaptées à son vélo qui a très peu de chances de se faire voler. Après quelques calculs, il comprend qu’il est possible de protéger collectivement nos vélos avec nos proches. Animé par une soif d’entreprendre mais préférant réunir des gens pour une cause plutôt que de lever des fonds pour une startup, il décide de mettre ses compétences au profit de l’intérêt général et l’émergence de nouveaux communs en créant CoAssurer sous forme associative.

KĂ©vin Rabe

Co-fondateur/Membre du Bureau​

Kevin est un sportif qui a toujours son vélo à portée de main. Après une carrière dans la data, il est devenu product designer. L’idée de se faire voler son superbe vélo vintage l’empêche parfois de le garer dans Paris. Souscrire une assurance, engageante, lourde et coûteuse ou le faire assurer avec ses proches pour une fraction du prix, le choix était vite fait.

Notre manifeste

La protection de nos vélos est un commun

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CoAssurer pour un monde en communs !

Le vélo se démocratise à grande vitesse. Si nous réussissons notre transition écologique, il occupera une place centrale dans nos déplacements. Nous pensons que les lieux et services qui accompagnent son utilisation dans les territoires devront donc être des communs. Les communs sont des biens ou des services gérés par une communauté et accessibles à toutes et à tous. Comme la sphère publique, les communs échappent à la propriété privée et aux logiques de profit. Mais ils s’en distinguent par leur gestion qui est assumée collectivement par la communauté - souvent locale. Cela peut paraître utopique mais il existe des communs dans de nombreux domaines autour du vélo : la réparation des vélos avec la multitude d’ateliers associatifs qui se sont créés partout en France, ou encore la formation par des vélos-écoles associatives où des bénévoles sensibilisent et forment de nombreux cyclistes... Toutes ces initiatives participent à la création d’un monde fait de communs qui complète la sphère publique, et où les citoyens occupent une place active dans leur gestion. La protection de nos vélos peut en faire partie ! Le risque de se faire voler son vélo est une préoccupation majeure des cyclistes. Nous croyons que la protection de nos vélos doit être un commun auquel chacun contribue localement pour le bien-être de sa communauté, en dehors de toute logique d’enrichissement !

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Contractuellement libres, socialement responsables !

Les entreprises se protègent de plus en plus contre les abus qu’elles pourraient subir de la part de leurs clients, en particulier la fraude. Cette peur croissante les poussent à rajouter sans cesse des clauses juridiques jugées souvent abusives par leurs clients, mais aussi à les surveiller de plus en plus à travers les technologies de la donnée. Cette défiance exacerbe la défiance qu’ont déjà naturellement les clients envers les entreprises - ces dernières étant déjà suspectes de vouloir s’enrichir sur le service qu’elle leur propose. Cette spirale de la défiance entraîne les entreprises dans la surenchère de dispositifs de gestion des risques coûteux et de plus en plus intrusifs, et les clients vers la tentation de frauder sur le dos de ces entreprises qu’ils jugent de plus en plus malintentionnées. Nous voulons sortir de cette spirale de la défiance généralisée en substituant le lien de confiance entre personnes qui se connaissent et qui ont choisi de s'entraider dans une association à la relation impersonnelle clients/entreprise. Si un membre de CoAssurer avait la tentation de faire une fausse déclaration de vol, il volerait les autres membres qui sont des personnes qu’il connaît. Sa bonne foi est également garantie par la personne qui l’a parrainé pour rejoindre sa communauté, ainsi que par les deux validations qu’il doit recueillir pour être remboursé en cas de vol. Les membres sont contractuellement libres, mais socialement responsables !

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Sécuriser et diffuser le recours au vélo, le moyen de transport le plus écologique !

Dans un monde qui a fait sa transition écologique, le vélo est incontournable pour diminuer notre dépendance à la voiture. Naturellement, le vélo ne peut être une solution pour couvrir de longues distances et il nécessite une infrastructure développée pour être pratiqué sans danger. Mais la moitié des français habitent à moins de 9 km de leur travail, soit un trajet de 30 minutes en moyenne à vélo, sans rouler vite. S’ils n’habitent pas dans une zone rurale, les Français habitent en moyenne à une distance inférieure à 9km de l’essentiel de leurs commerces. Le vélo dispose donc encore de solides marges de progression ! Mais l’un des freins à son développement identifiés dans plusieurs études - après les indispensables infrastructures de sécurisation comme des pistes cyclables - est la peur de se faire voler son vélo. Bien souvent les cyclistes ne disposent pas d’espace sécurisé où laisser leurs vélos la journée pendant qu’il travaille ou font leurs courses, ou le soir lorsqu’ils dorment. Beaucoup de solutions existent pour s’en protéger - marquage, assurances… - mais les coûts et la démarche sont souvent jugés trop élevés pour un vélo acheté d’occasion. Nous proposons de créer des communautés locales de cyclistes qui s’entraident directement en cas de vol de vélo, permettant de lever le frein que ce risque peut représenter pour la population. Par les membres qui la composent, chaque communauté contribuera collectivement à inciter la population à se mettre en selle et à diffuser la culture du vélo sur son territoire !